Selon une étude de la Dares, la semaine de 5 jours restait encore largement majoritaire dans les entreprises. Si 40,1 % des salariés des entreprises de 10 salariés ou plus du secteur privé non agricole de leurs congés légaux, bénéficiaient alors de jours de réduction du temps de travail (RTT), l’organisme public relève que 3,4 % des salariés seulement bénéficient d’un cycle hebdomadaire de travail inférieur à cinq jours en 2022.
La semaine de 5 jours omniprésente, surtout dans les grandes entreprises
En 2022, seules 3,4 % des entreprises de 10 salariés ou plus du secteur privé non agricole appliquent un rythme hebdomadaire de travail inférieur à 5 jours.
L’industrie et la construction (avec 4 % des entreprises) sont plus concernées que les activités tertiaires (3,2 %), mais les situations sont hétérogènes au sein de chacun de ces grands secteurs.
Ce rythme de travail est plus fréquent dans les entreprises de relativement petite taille. En 2022, 3,7 % de celles de moins de 50 salariés sont concernées, contre seulement 1,9 % des entreprises de 500 salariés ou plus.
Des RTT dans seulement 40% des entreprises
En 2022, 40,1 % des entreprises de 10 salariés ou plus du secteur privé non agricole déclarent qu’une partie au moins de leurs salariés, en plus de leurs congés légaux, bénéficient de jours de réduction du temps de travail (RTT).
Les RTT sont plus fréquentes dans les entreprises de grande taille : en 2022, c’est le cas de 90,1 % des entreprises de 500 salariés ou plus, contre seulement 33,9 % de celles de 10 à 49 salariés.
Les petites entreprises ont plus souvent recours aux heures supplémentaires rémunérées lorsque des heures sont effectuées au-delà de la durée légale du travail.
Peu de salariés sont titulaires d’un compte épargne-temps
En 2022, 8,6 % des entreprises de 10 salariés ou plus du secteur privé non agricole déclarent que leurs salariés ont la possibilité d’ouvrir un compte épargne-temps (CET).
Le CET est plus fréquent à mesure que la taille d’entreprise s’accroît. En 2022, 57,1 % de celles de plus de 500 salariés en proposent, contre 5,3 % des entreprises de 10 à 49 salariés.
Le secteur des activités financières et d’assurance et celui de la fabrication de matériels de transport recourent le plus aux CET, avec respectivement 26,1 % et 24,5 % de leurs entreprises qui le proposent . Les cadres sont surreprésentés dans les secteurs où le CET est le plus fréquemment disponible.