L’Opcommerce s’adapte pour encourager l’alternance

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Pour aider les entreprises du commerce à relancer leur activité, l’Opcommerce a décidé d’adapter son organisation et son offre de services. Son conseil d’administration a ainsi pris de mesures pour que les objectifs fixés en matière d’alternance par la convention triennale signée en février avec l’État soient atteints, malgré la baisse du nombre de contrats prévue pour la rentrée.

Les objectifs de l’Opcommerce maintenus pour l’alternance

Malgré la crise sanitaire, l’Opcommerce maintient ses objectifs pour l’alternance : une augmentation de 30% des contrats de professionnalisation et d’apprentissage sur trois ans. Ce sont les chiffres qui avaient été fixés par la convention triennale signée entre l’opérateur de compétences et l’État le 11 février dernier.

Pourtant, le contexte est très défavorable. En effet, une baisse de 20 à 25% des contrats en alternance est attendue pour la rentrée 2020. Afin de compenser la baisse de cotisations, et donc de ressources, à cause de la réduction de la masse salariale pendant la période de chômage partiel, le conseil d’administration de l’Opcommerce a choisi de faire évoluer son budget de fonctionnement. De plus, des mesures ont été prises pour accompagner les entreprises, les jeunes et les prestataires de formation.

Assurer la continuité et favoriser la reprise

Au début de la crise sanitaire, l’Opcommerce a mis en place un plan de continuité qui lui a permis de remplir ses engagements. Il a ainsi pu versé 51,2 millions d’euros pour financer des actions de formation entre les 16 mars et le 11 mai, contre 33,4 millions engagés sur la même période en 2019. De plus, 54 millions d’euros, sur un total de 76 millions, ont été versés aux CFA au titre de l’acompte prévu pour financer 50% du coût des contrats d’apprentissage.

Par ailleurs l’opérateur de compétences a réorienté son offre de services. L’objectif prioritaire, durant le confinement, était d’informer et d’accompagner les entreprises. Il a ainsi géré les demandes de financement au titre du FNE-Formation auprès des Direccte. Au 2 juin, 1730 demandes de prise en charge avaient été enregistrées, pour un montant de 4 millions d’euros.

De nouveaux outils ont également été créés : tutoriels sur les règles sanitaires et offre de diagnostic et de conseil à distance. Ce service permet aux entreprises de recevoir un accompagnement afin d’organiser la reprise de leur activité ou d’identifier de nouvelles sources de revenus.