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Le secteur de l’assurance ne peut plus compter sur les formations d’hier dont l’objectif était de répéter encore et encore les mêmes gestes professionnels. Face à l’évolution grandissante des technologies numériques, le périmètre des métiers de l’assurance ainsi que son modèle économique doivent être remis en question.
Vers une valeur ajoutée plus dense pour chaque emploi
L’Observatoire de l’évolution des métiers de l’assurance constate qu’en parallèle avec l’évolution des technologies numériques, les métiers subissent eux aussi une évolution qualitative. Cette dernière amène d’ailleurs à l’amélioration de l’expérience-client notamment en matière d’indemnisation et de souscription.
En effet, depuis la souscription jusqu’à la gestion du contrat d’assurance en passant par les activités d’analyse en tous genres, le travail de l’assureur ne cesse de s’étendre. De son côté, l’assuré a toujours besoin de plus d’accompagnement et de conseils, ce qui amène chaque emploi du secteur de l’assurance à connaitre une densification de sa valeur ajoutée.
Nécessité d’évolution de la formation professionnelle
Face aux transformations évoquées, une évolution de la formation est à envisager par les professionnels. L’essentiel ne réside plus dans l’acquisition d’un savoir-faire de routine mais d’avantage dans l’adaptabilité et la capacité à faire face à des missions toujours plus complexes.
Les salariés ne peuvent plus compter sur les réponses toutes faites pour répondre aux questions qui se posent à eux, d’où la nécessité d’être formé à ce que l’on pourrait appeler « intelligence des situations ». Les formations requises doivent quant à elles se concentrer sur comment reconfigurer globalement les rôles et responsabilités de chaque acteur au sein du travail et de l’activité.
Le baromètre prospectif 2017 du 26 juin permet de voir exhaustivement les changements induits par l’évolution des technologies numériques sur le secteur de l’assurance.
