En avril 2017, le Céreq a mis en place le dispositif Defis afin de montrer que les salariés inscrits dans les dynamiques de travail les plus porteuses d’apprentissages informels sont également ceux qui accèdent le plus à la formation organisée.
L’enquête Defis s’est effectuée en deux temps :
- L’enquête sur le volet entreprise, avec 4,500 entreprises représentatives du secteur privé en France,
- L’enquête sur le volet salariés, avec un panel de 16,000 salariés interrogés sur une durée de cinq ans.
Le Céreq a noté que, sur l’échantillon d’entreprises représentatives, 39% des salariés profitaient d’un contexte favorable aux apprentissages informels, 45% des salariés profitaient d’un contexte moyenne favorable aux apprentissages informels et 16% des salariés profitaient d’un contexte non favorable aux apprentissage informels.
En couplant ces chiffres avec les domaines d’activités de l’entreprise, le Céreq en vient à la conclusion que 9% des salariés sont à la fois dans le contexte le plus favorable et l’activité la plus propice.
Les salariés qui bénéficient de la dynamique la plus porteuse affichent un taux d’accès à la formation organisée élevé (65 %), tandis que les salariés qui doivent subir une dynamique moins porteuse affichent un taux d’accès de seulement 18%.
Les salariés les plus éloignés de la formation organisée sont ceux qui occupent des emplois non qualifiés.
Les entreprises doivent donc veiller à l’élargissement des compétences des salariés moins qualifiés afin de pouvoir faciliter leur évolution professionnelle.