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Jean-Michel Blanquer a récemment présenté la réforme du lycée professionnel qu’il souhaite initier. Lancée après une période de concertation, cette réforme a vocation à faire évoluer le lycée professionnel pour mieux former aux métiers de demain. Elle comporte différentes mesures destinée à le rendre plus attractif.
Promouvoir l’apprentissage au sein du lycée professionnel
Le principal objectif fixé par le ministre de l’Éducation nationale est la promotion de l’apprentissage. Il y voit en effet la solution aux problèmes d’insertion sur le marché du travail. Pour ce faire, il souhaite rendre les formations plus claires aux yeux du grand public, en les regroupant par familles de métiers (relation clients, bois, métiers de bouche…).
Il existe aujourd’hui plus de 100 bacs pros différents et 200 CAP (Certificat d’Aptitude Professionnelle). Il est également prévu de créer une unité de formation par apprentissage (UFA) dans chaque lycée professionnel d’ici 2019, en coopération avec les régions et les branches professionnelles.
Réorganiser le lycée professionnel pour le rendre plus attractif
La classe de Seconde sera réorganisée en familles de métiers et non plus en filières très spécialisées comme aujourd’hui, qui commenceront maintenant en Première. Toujours en Seconde, les élèves passeront un « test de positionnement », sorte de bilan des acquis pour déterminer les points forts et les points faibles de chacun.
En Terminale, chaque élève pourra choisir des modules ayant pour but de le préparer à l’entrée sur le marché du travail ou à la poursuite d’études supérieures. De plus, des classes passerelles seront créés, qui permettront de préparer sur un an l’entrée dans des études supérieures.
Création de campus professionnels et réforme du CAP
Jean-Michel Blanquer souhaite également susciter la création de « campus professionnels », en lien avec les régions. Sur un même site seront ainsi réunis un ou plusieurs lycées professionnels, un internat, des équipements sportifs, une section universitaire, un CFA (Centre de formation d’apprentissage) et un incubateur d’entreprises.
Quant au CAP, actuellement effectué en 2 ans, il pourra désormais être préparé en 1, 2 ou 3 ans selon les profils. Cette mesure s’inscrit dans la volonté du ministre de flexibiliser les parcours professionnels, afin de « dépasser l’opposition entre l’apprentissage et l’enseignement professionnel scolaire ».
Consultez la présentation de la réforme du lycée professionnel ici.