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Dans le cadre de sa stratégie 2015-2020, Pôle Emploi envisagerait de supprimer ses agences réservées aux cadres d’ici mi-2018. Ces dernières sont actuellement au nombre de 15, dont 11 agences situées en Île-de-France. Cette décision s’inscrit dans l’objectif de l’opérateur de parvenir à une organisation simplifiée.
Un service peu utilisé par les cadres
D’après les résultats d’une étude présentés aux membres du Comité Central d’Entreprise de Pôle Emploi le 30 mai, les cadres jouissent davantage d’autonomie dans la recherche de travail. Selon cette étude, ils n’utilisent que très rarement les outils grand public, et les visites sur rendez-vous ou sur flux.
Pour preuve, les agences cadres n’accompagnent que seulement 11,5% des cadres adhérents au Pôle Emploi. Or, leur fonctionnement génère des coûts structuraux et nécessite la mobilisation d’infrastructures immobilières dédiées. Ladite étude portait sur 15 agences cadres, 30 agences de proximité et 4 équipes dédiées.
Supprimer pour mieux renforcer
Selon le directeur général rattaché aux ressources humaines et aux relations sociales de Pôle Emploi, Jean-Yves Cribier, la suppression des agences cadres ne répond pas pour autant à des contraintes financières, mais plutôt à un souci d’homogénéisation des services.
A travers cette réorganisation, l’opérateur prévoit de renforcer les agences de proximité en envoyant les conseillers cadres dans ces dernières ou encore en transformant les agences cadres en agences de proximité.
Les cadres qui souhaitent bénéficier d’un entretien de situation pourront se rendre dans une agence de proximité où un conseiller leur sera attribué. Pour ceux qui souhaitent bénéficier d’un accompagnement, ils pourront rester dans leur agence de proximité. Ceux qui ont choisi d’être suivis, quant à eux, seront traités dans une agence avec des compétences élargies.
