L’Allemagne veut financer la formation professionnelle au Kenya

Malgré le récent boom économique de certains pays africains, peu d’entreprises allemandes ont pour l’instant décidé de créer des postes sur ce continent. Moins de 900 firmes allemandes sont aujourd’hui présentes en Afrique.

Pourtant, l’Allemagne souhaite aujourd’hui inverser la tendance : grâce à l’émergence des classes économiques moyennes en Afrique, le continent devient une cible intéressante pour nos voisins allemands.

Si l’Allemagne fait ce choix, c’est principalement pour contrer la toute-puissance de la Chine sur le plan économique. Certaines entreprises comme Volkswagen ou Siemens profitent déjà de la main d’œuvre d’Afrique du Sud.

Heinz Walter Grosse, directeur de la SAFRI (l’initiative subsaharienne pour les affaires allemandes), explique : « Nous pouvons apporter de la technologie, des compétences, et de la formation pour les jeunes. Je pense qu’il est important que dans le futur, nous investissions plus en Afrique. Nous ne devons plus nous limiter à l’import-export, mais réellement produire sur place, et créer des emplois pour les jeunes. »

L’Allemagne a donc plusieurs objectifs en ce qui concerne l’Afrique :

  • Favoriser la formation et l’emploi,
  • Développer la main d’œuvre locale,
  • Créer des universités techniques,
  • Produire directement sur place,
  • Développer les investissements africains.

Pour avoir une main d’œuvre efficace, l’Allemagne a même créé une nouvelle université technique au Kenya, pays qui intéresse tout particulièrement nos voisins germaniques.

Grâce à son rayonnement européen, l’Allemagne souhaite même développer les liens de coopération entre l’Union Européenne et l’Afrique dans les années à venir.