Comment améliorer la mobilité des apprentis avec Erasmus?

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L’année 2017 marque le 30ème anniversaire du dispositif Erasmus, le programme européen pour l’éducation et la formation. On recense actuellement 43 000 étudiants en mobilité grâce à ce dispositif mais seulement 6 800 d’entre eux sont des apprentis.

Afin de mieux développer la mobilité de ces derniers et l’apport du programme Erasmus à l’apprentissage, la Ministre du Travail Muriel Pénicaud a confié une mission au député européen Jean Arthuis.

Retour sur les premières pistes évoquées pour le développement de la mobilité des apprentis au niveau européen.

Améliorer la mobilité européenne des apprentis en Erasmus

La première initiative pour permettre aux apprentis en Erasmus de gagner davantage en mobilité est le projet-pilote mené par l’Europe afin de développer la mobilité longue. En effet, à l’heure actuelle, les mobilités ne durent qu’un mois au maximum. La démarche pour la mobilité longue a coûté 400 millions d’euros et a pour finalité de déclencher la mobilité de 50 000 apprentis en Europe.

En outre, il s’agit aussi de créer un statut d’apprenti mobile afin de concilier la protection de ce dernier et d’alléger la responsabilité de son employeur en France. En effet, la mobilité se doit autant d’être attractive pour les entreprises que pour les apprentis eux-mêmes. Ces derniers doivent pouvoir bénéficier d’une protection sociale et d’une rémunération au cours de la période à l’étranger.

Intégrer la mobilité dans le parcours pédagogique

Troisième piste de développement envisagée, une meilleur intégration de la mobilité au parcours pédagogique des apprentis afin que les candidats puissent être mieux préparés à leur séjour à l’étranger.

Cela nécessite également  de proposer tous les outils pratiques de la mobilité internationale des apprentis au sein d’un unique guide pratique. Un projet  de cet acabit est déjà en cours et prévu dans l’agenda franco-allemand. Ainsi, le 22 janvier prochain verra le lancement du guide et d’une application dédiée.

Enfin, une dernière initiative envisagée consisterait à simplifier l’accès des apprentis aux financements du programme Erasmus+. L’abondement des dispositifs déjà existants par les acteurs publics et privés est également une piste à étudier.