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Comment adapter l’apprentissage d’aujourd’hui aux métiers de demain ? Cette question était au centre de la 5e Journée franco-allemande de la formation professionnelle et de l’apprentissage. Organisé par la Chambre Franco-Allemande de Commerce et d’Industrie, cet évènement avait cette année pour thème un « Nouvel élan pour l’enseignement professionnel et l’apprentissage en Europe ». Les discussions ont principalement porté sur l’importance des compétences-clés, et sur la nécessaire adaptation de l’apprentissage aux métiers de demain.
L’adaptation, un enjeu-clé
Les mutations de plus en plus rapides de notre société, de l’économie et des technologies ont d’importantes conséquences sur l’apprentissage. Le développement rapide de nouveaux marchés, la mondialisation de l’économie, l’automatisation et la numérisation du monde du travail sont autant de défis posés aux décideurs politiques et économiques.
Il est donc crucial d’actualiser la formation professionnelle afin que l’apprentissage reste un outil efficace pour valider les compétences nécessaires aux métiers de demain. Celles-ci sont de 3 types principaux :
- s’adapter (polyvalence, capacité à trouver des solutions)
- utiliser efficacement les nouveaux moyens de communication
- développer les compétences sociales (communication, interculturalité et connaissance des langues étrangères)
La 5e journée Franco-Allemande de la Formation Professionnelle et de l’Apprentissage avait pour but de soulever ces problématiques : quelles mesures concrètes peuvent être prises à l’échelle franco-allemande pour adapter la formation professionnelle à ces défis ? Comment la mobilité et la numérisation peuvent-elles aider à développer les compétences pratiques et transversales ?
Comment valoriser l’apprentissage ?
Au-delà de ces questions, cette journée a également été l’occasion pour les participants de discuter, dans le cadre du couple franco-allemand, des actions à mener pour valoriser l’apprentissage. Jean-Marc Petat, Directeur du développement durable, de la communication institutionnelle et des affaires publiques chez BASF France, a ainsi insisté sur l’ouverture et sur le travail en mode projet.
Le représentant du Ministère de l’Éducation et de la Recherche de l’Allemagne, le Dr. Henk van Liempt, a lui annoncé le lancement d’actions de sensibilisation à l’apprentissage dans les collèges allemands. Côté français, on se félicite de la réforme de l’apprentissage annoncée par le gouvernement, à l’image du Président de l’UIMM (Union des industries et métiers de la métallurgie) Philippe Darmayan, qui remarque le rôle important donné par l’exécutif aux branches professionnelles. « Nous devons donner envie aux jeunes », a-t-il conclu.
