Le recrutement de cadres plus difficile pour les TPE-PME

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Le recrutement de cadres est un enjeu important pour toutes les entreprises. Mais il l’est encore plus pour les TPE-PME (très petites, petites et moyennes entreprises), qui plus est en période de reprise économique. Une récente publication de l’APEC (Agence pour l’Emploi des Cadres) montre que ces entreprises rencontrent plus de difficultés que les autres à recruter des cadres.

La dimension des petites entreprises, un frein au recrutement de cadres

L’étude de l’APEC révèle que les recrutements sont plus difficiles à finaliser dans les petites et moyennes entreprises que dans les grandes. On constate ainsi que, 3 à 6 mois après la parution de l’offre d’emploi, 23 % des embauches ne sont toujours pas finalisées pour les entreprises de moins de 50 salariés, contre seulement 17 % pour celles de plus de 500 salariés.

Si l’on se penche sur les abandons de recrutement, l’écart est encore plus grand : 12 % des procédures sont abandonnées 3 à 6 mois après la parution de l’offre dans les petites entreprises, alors que seuls 5 % le sont dans les grandes. Si d’autres critères peuvent intervenir, il apparaît néanmoins que la petite taille d’une entreprise joue plutôt en sa défaveur au moment de recruter un cadre.

Les causes des difficultés à recruter

D’où proviennent donc les difficultés des petites et moyennes entreprises à recruter des cadres ? Selon l’étude de l’APEC, elles sont de 3 types :

  • Les petites entreprises sont rarement munies d’un service de Ressources Humaines en charge des salariés et du recrutement, à la différence des plus grandes ;
  • Le recrutement d’un cadre représente un enjeu plus important pour les TPE-PME. Moins nombreux, les cadres y sont plus exposés et leur intégration à la culture de l’entreprise en est d’autant plus cruciale. L’évaluation des savoir-être est donc primordiale et prend du temps. Enfin, les petites entreprises ont moins le droit à l’erreur en la matière ;
  • LES TPE-PME sont souvent moins attractives auprès des candidats. D’une part, la rémunération et les avantages sont généralement moindres, tout comme les perspectives d’évolution. D’autre part, leur localisation, souvent éloignée des grands centres urbains, peut aussi représenter un obstacle.

Téléchargez l’intégralité de l’étude de l’APEC « De l’offre au recrutement – Recrutement et tensions 2018 » ici.