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Les besoins en compétences qu’impliqueront les métiers de demain sont au cœur de plusieurs études publiées ces dernières années. Ainsi, un rapport du World Economic Forum prédisait déjà en 2016 que 5 millions d’emplois seraient perdus et remplacés par les nouvelles technologies d’ici 2020, tout en annonçant la création de 2,1 millions d’emplois requérant des compétences nouvelles. Le Conseil d’Orientation pour l’Emploi (COE) a lui publié en 2017 une étude sur l’impact de l’automatisation et de la numérisation sur les compétences futures. Comment ces organisations anticipent-elles les futurs besoins en compétences ?
Les nouvelles compétences à mobiliser
D’après le rapport du COE, 3 types de compétences seront primordiaux dans les années à venir :
- les compétences expertes dans les technologies ;
- les compétences techniques nouvelles, par exemple pour gérer les objets « anciens », type machine à laver, mais « connectés », et l’interaction entre ces objets et les humains ;
- les compétences transversales : culture générale et compétences sociales et relationnelles. Tous les travailleurs devront, selon le COE, maîtriser de mieux en mieux ces compétences.
Plus généralement, les différentes institutions s’accordent à reconnaître une importance-clé aux 4 compétences suivantes dans ce qu’un collaborateur apporte à son organisation : collaboration, esprit critique, créativité, communication.
Les nouveaux cadres du travail
L’évolution des emplois et des compétences rend nécessaire une prise de distance vis-à-vis du cadre actuel des fonctions au sein des entreprises. C’est ce qu’évoquait notamment Alain Fouché dans son rapport « Quels emploi pour demain » remis en 2014 au Sénat. Il y identifiait trois types de travailleurs : le protecteur, protection contre les risques, l’optimisateur, roi de la performance, et le storyteller, artisan du futur.
On retrouve cette importance donnée aux soft skills dans de nombreuses études. L’apparition de nouveaux métiers basés sur ces compétences est même prédite par certains : capitalisateur des savoirs, makestormer, business networker, business maker, etc. Le futur des formations et des travailleurs de demain reposerait en effet sur ces soft skills (créativité, esprit collaboratif, autonomie, …) permettant aux individus de s’adapter à des fonctions potentiellement très différentes.
Il est donc important d’organiser une veille sur l’évolution des métiers et des compétences associées, afin d’adapter dès aujourd’hui les formations aux besoins de demain.
Consultez le rapport du World Economic Forum « The Future of Jobs » ici.
Consultez le rapport du COE « Automatisation, numérisation et emploi » ici.