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A la demande de 18 branches professionnelles du commerce, l’Observatoire prospectif du Commerce (Opcommerce) vient de réaliser une étude identifiant les pratiques et les conditions de développement de l’alternance dans les entreprises du commerce.
Identifier les pratiques et besoins des acteurs de l’alternance dans le commerce
Depuis le 1er avril 2019, suite au remplacement des Opca par les Opco, l’Opcommerce est l’opérateur de compétences de 19 branches professionnelles du commerce. Il contribue donc, à ce titre, au développement de la formation professionnelle des salariés de ces branches.
L’un des principaux objectifs de la réforme de la formation professionnelle est le renforcement de l’attractivité de l’apprentissage. Cette réforme prévoit notamment une plus grande implication des branches professionnelles dans l’élaboration de l’offre de formation en apprentissage, à travers l’identification des besoins en compétences des entreprises, afin d’adapter l’appareil de formation, d’actualiser les certifications professionnelles, etc.
C’est dans cette logique qu’Opcommerce a fait réaliser par l’Observatoire prospectif du Commerce une étude sur les pratiques en matière d’alternance dans le commerce et sur les besoins et attente des différents acteurs. L’objectif final est la mise en place d’actions concrètes et opérationnelles pour accompagner le développement de l’alternance au sein des branches de cet Opco.
La bonne santé de l’alternance dans le commerce
Quelques points essentiels ressortent de l’étude réalisée. D’une part, l’alternance bénéficie d’une bonne image dans le secteur du commerce, puisque 99% des alternants en ont une bonne image. Le taux d’occupation des formations en alternance est d’ailleurs satisfaisants, et les centre de formation se montrent plutôt optimistes et ouvrent de nouvelles formations.
D’autre part, l’alternance est un bon levier d’insertion, puisque 8 alternants sur 10 ont trouvé un premier poste en moins de 3 mois et que 64% des entreprises recrutent au moins régulièrement leurs alternants.
Par ailleurs, les aides exceptionnelles de l’État et le faible coût des contrats ont permis le maintien des postes voire des recrutements supplémentaires pour 6% des entreprises interrogées. Ces aides ont largement contribué au fort développement de l’alternance en 2020.
Enfin, 56% des alternants choisissent cette voie de formation pour son aspect concret et pratique, mais la première raison de ce choix est la rémunération pour 80% des alternants.
Consultez en intégralité l’étude « L’alternance dans les branches du commerce » ici.
