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Il y a en moyenne moins de jeunes de 15-24 ans en contrat d’apprentissage en alternance en France Métropolitaine que dans le reste de l’Europe. Cette différence peut être mise sur le compte d’une plus grande responsabilisation des jeunes chez nos voisins européens.
Ce que l’on constate
On constate que dans les autres pays de l’Europe, le travail en alternance production – apprentissage recrute de plus en plus de jeunes, désireux de contribuer à l’essor de leur entreprise. En effet, la France Métropolitaine compte moins de 5% d’apprentis dans la tranche des 15-24 ans contre 7,8% pour les Pays-Bas, 8,4% pour l’Autriche, 8,6% pour le Danemark, ou encore les 15% de jeunes alternants d’Allemagne.
Les raisons majeures
En premier lieux, les jeunes passent plus de temps en entreprise à apprendre sur le tas qu’en théorie dans des cahiers. Vient ensuite le fait qu’il y a plus de places ouvertes à l’apprentissage. Les entreprises ont recours à cette solution tandis que dans l’hexagone, il s’agit encore d’une notion envisageable. De plus, les apprentis mettent la main à la pâte plus tôt. En France les jeunes entrent en apprentissage vers 18.7ans contre 16 ans en Allemagne, 15 ans en Suisse ou même 14 ans en Autriche ! Leur contrat d’alternance étant de 3 ans contre 1.7 ans en France, le temps est donc le facteur clé de cette réussite de placement des jeunes.
Ce qu’ils y gagnent
Il y a bien plus de métiers ouverts aux jeunes qui souhaitent faire leurs premiers pas dans la vie professionnelle. L’Allemagne est le premier pays de l’Europe à proposer des contrats d’apprentissage en alternance avec près de 320 métiers diversifiés. Malgré ce chiffre impressionnant, il semblerait que les Allemands soient exigeants et boudent certains métiers comme de la restauration accessible en alternance en France.
Ce que l’on peut constater dans tous les cas c’est que nos voisins européens comptent moins de jeunes en situation de demandeurs d’emploi ou inactifs que la France.
