Confinement : 45% des Français n’exerceraient plus leur travail

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Un sondage réalisé par Odoxa pour France Info et Le Figaro dresse un tableau des bouleversements produits par les mesures de confinement sur la vie professionnelle des Français. L’enquête a été réalisée en ligne auprès d’un échantillon représentatif de 1005 Français les 18 et 19 mars 2020.

45% des Français disent ne plus travailler depuis le début du confinement

Le confinement de la population décidé par le gouvernement pour lutter contre l’épidémie de coronavirus bouleverse la vie des Français. Selon un sondage Odoxa, 45% d’entre eux déclarent ne plus travailler du tout depuis l’entrée en vigueur de ce dispositif. Une bonne partie de ces actifs sont obligés de s’occuper de leurs enfant ou se trouvent en arrêt maladie.

Parallèlement, 28% des sondés disent être en situation de chômage partiel, alors que 25% des personnes interrogées disent avoir recours au télétravail.

Soutien général au principe du confinement

Fort logiquement, une large majorité de Français (72%) déclarent que leur activité professionnelle est bouleversée par le confinement. Pour autant, 96% des sondés affirment que le confinement est une bonne mesure, et qu’elle aurait même pu être décidée plus tôt, pour 85% d’entre eux.

Le confinement provoque cependant des difficultés pour 45% des Français. Il semble représenter une épreuve plus difficile en région parisienne, puisque 56% des Franciliens disent rencontrer personnellement des difficultés à vivre le confinement.

Des mesures économiques plébiscitées

Par ailleurs, selon un sondage Elabe/Berger-Levrault publié mercredi pour BFMTV, les mesures de soutien aux entreprises et aux salariés dont l’activité est touchée par la crise actuelle sont largement approuvées par les Français. Ils sont ainsi 97% à déclarer accueillir favorablement les reports de charges fiscales et sociales, la garantie de prêts ou encore la suspension des loyers et des factures pour les petites entreprises.

Cette approbation des principales mesures gouvernementales n’empêche pas la population française de se montrer inquiète face à la situation. Dans toutes les tranches d’âge interrogées, au moins 80% des sondés se disent ainsi inquiets, à l’exception notable des 18-24 ans dont seuls 68% reconnaissent être inquiets.