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La Direction de l’Évaluation de la Prospective et de la Performance (DEPP) a récemment publié une note d’information sur la situation de la formation en apprentissage au 31 décembre 2016.
S’il apparait que le nombre d’entrée en apprentissage est en augmentation de 2,3% sur l’année, le rapport relève surtout que les effectifs d’apprentis dans l’enseignement supérieur est en hausse alors que ceux du secondaire sont stables.
La part des candidats âgés de 16 à 25 ans remonte quand à elle de 0,1 point sur l’ensemble des effectifs en contrat d’apprentissage.
Les effectifs d’apprentis dans l’enseignement secondaire et supérieur
Dans l’enseignement secondaire, la note d’information du DEPP montre que les effectifs d’apprentis se sont stabilisés après la baisse continue qui a commencé en 2008. Ainsi, le nombre d’apprentis de l’enseignement secondaire s’élève à 260 000 soit près des 2/3 des jeunes en apprentissage.
Pour l’enseignement supérieur, 152 500 jeunes suivent une formation en apprentissage en 2016, soit une hausse de +5,9% par rapport à l’année 2015. Ainsi, la croissance de l’apprentissage dans le supérieur est plus marquée après un ralentissement constaté en 2013 et en 2014.
Les entrées en apprentissage et la répartition des candidats
Le nombre de nouveaux apprentis au 31 décembre 2016 s’élevait à 236 000 candidats, soit une augmentation de 2,3% par rapport à la même période en 2015. La principale cause est la hausse des entrées dans les formations d’enseignement supérieur de +7,4%.
De leur côté, les entrées au sein des formations d’enseignement secondaire ont baissé de 0,8%. Par secteur, celui des échanges et gestion est le plus touché par l’augmentation des entrées en apprentissage entre 2015 et 2016 avec 700 entrées, vient ensuite la métallurgie, et le commerce et la vente avec respectivement 600 et 500 entrées en apprentissage.
D’autre part, il y a deux conséquences principales au développement de l’apprentissage dans le supérieur au cours des dernières années. La première est l’augmentation de l’âge des apprentis : 19,5 ans en moyenne 2016 contre 18,7 ans il y a dix ans.
La deuxième est que l’apprentissage continue lentement à se féminiser : la part des filles a en effet atteint les 33% en 2016 mais ce taux varie en fonction du diplôme préparé selon les spécialités de formation.
L’apprentissage varie selon les régions académiques et le niveau d’études
Au 31/12/16, les 6 régions académiques formaient chacune plus de 30 000 apprentis, soit près des 2/3 du total. Entre l’année 2015 et 2016, 4 régions sur 6 dont trois territoires d’Outre-Mer (Mayotte, Martinique et la Réunion) ont connu une baisse de leurs nombres d’entrées en apprentissage tandis que les 14 autres régions enregistrent soit une stagnation soit une croissance qui peut aller jusqu’à 6,9%, notamment en France Métropolitaine et en Guadeloupe (23,8%).
L’entrée en apprentissage après des études supérieures constitue la part la plus importante des apprentis en 2016 avec 24,5% des effectifs. 18,1% des entrées sont réalisées à l’issue du premier cycle du second degré, 16,2% après la préparation d’un CAP et 13% à l’issue d’un bac professionnel.
La DEPP relève par ailleurs une baisse des entrées en apprentissage après la classe de 3eme de 1,4%, contre une augmentation de +3,1% en 2015, alors que les effectifs de sortants de classe de 3eme ont connu une augmentation de 0,5% en 2016.
Les apprentis ont un taux de réussite équivalent à celui des jeunes sous statut scolaire
La taux de réussite des apprentis au bac pro et au CAP ont atteint les 84% et s’approchent des 75% pour le BP et le BTS. A l’issue de la session 2016, les écarts entre ces résultats et ceux des scolaires sont très minimes: -2 points pour le CAP, -5,2 points pour le BTS et de supérieurs de +1,5 points pour le Bac Pro.
Télécharger la note complète d’information de la DEPP « L’apprentissage au 31 décembre 2016 » ici.
