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L’ANDRH (Association nationale des DRH) a réalisé une enquête flash auprès de ses adhérents pour mesure l’impact de la pandémie de Covid19 sur l’activité des entreprises. Cette étude montre comment celles-ci font face à la crise sanitaire, du point de vue de leur organisation du travail comme du dialogue social ou du chômage partiel.
Les débuts difficiles du chômage partiel
Les entreprises ont été nombreuses à se servir du nouveau dispositif de chômage partiel proposé par le gouvernement. 41% des DRH sondés affirment ainsi avoir mis en place dans leur entreprise de l’activité partiel, à temps plein ou à temps partiel. Mais une certaine anxiété a parfois accompagné cette mesure, en raison du décalage entre annonces gouvernementales, publication des décrets et mise en place effective.
Des problèmes informatiques ont par ailleurs été signalés, en raison du grand nombre de demandes, et certains DRH disent avoir mis plusieurs jours avant de recevoir les codes d’accès qui leur permettaient de déposer leur demande de chômage partiel sur internet.
Une mise en place du télétravail compliquée
95% des DRH indiquent que du télétravail a été mis en place. Mais cela n’a pas été sans difficultés pour de nombreuses entreprises. Ainsi, certaines n’avaient pas d’outils collaboratifs, ou ont dû faire des efforts pou sécuriser au dernier moment leur système informatique. Par ailleurs, près de la moitié des entreprises ont été confrontées à un problème de « matériel non adapté ». Mais au final, 33% des DRH pensent que cela a permis une « digitalisation en accéléré » des méthodes de travail dans leur entreprise à l’occasion de la crise sanitaire.
Des DRH sur tous les fronts face à la crise sanitaire
Enfin, l’enquête montre que les DRH ont dû être sur tous les fronts pour permettre aux entreprises de faire face à la crise sanitaire. Outre le télétravail et le chômage partiel, 72% d’entre eux ont géré des arrêts de travail pour de la garde d’enfants. De plus, 59% d’entre eux indiquent qu’ils doivent faire le nécessaire pour poursuivre l’activité sur le site de l’entreprise.
Les DRH ont ainsi dû mettre en place et résoudre des situations nouvelles et complexes. Enfin, 14% d’entre eux ont affirmé avoir reçu des demandes de droit de retrait.