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L’Observatoire des industries chimiques (Opic) avait sollicité le Céreq pour réaliser une étude au sujet des métiers non-cadres du secteur.
L’enquête du Centre d’études et de recherches sur les qualifications a été effectuée en 2016 et a fait l’objet d’une première analyse dans une publication parue dernièrement. Le principal objet du rapport est l’impact de la transformation du travail sur le recrutement et les carrières.
Des employés plus âgés dans une industrie modernisée
Dans son « Bref » du mois de juin, le Céreq a rappelé la restructuration subie par l’industrie chimique entre 1982 et 2012. Cela a conduit à une réduction des effectifs par deux, tandis que les méthodes de production étaient de plus en plus automatisées et les organisations de travail, rationnalisées.
A l’heure actuelle, les volumes d’emploi se sont stabilisés et les entreprises de l’industrie chimique doivent faire face à l’enjeu majeur qu’est l’âge des employés. En effet, leurs effectifs sont aujourd’hui vieillissants et il faut leur trouver des remplaçants dont il faut également assurer la formation.
Une hausse des qualifications
Les transformations du travail dans les industries chimiques ont amené des changements aux qualifications des employés. En effet, les opérateurs de fabrication sont devenus beaucoup plus polyvalents et poly-compétents grâce à la formation interne.
En outre, équipes de maintenance sont aussi concernées par cette polyvalence, ce qui amène les entreprises à la fidéliser dans un but de préservation du savoir-faire. Ainsi, les niveaux de qualifications se sont élevés allant du bac pour les opérateurs de fabrication et du bac+3 pour les agents de maintenance.
Accédez à l’étude complète du Céreq ici.
