La Fonction publique a recruté plus d’apprentis en 2017 qu’en 2016

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En 2017, la Fonction publique a recruté 14 022 nouveaux apprentis, soit 7,9% de plus qu’en 2016. C’est ce que révèle la dernière publication de la DGAFP (Direction générale de l’administration et de la fonction publique). Le premier employeur de nouveaux apprentis est toujours la Fonction publique territoriale (FPT), avec 54% des nouveaux contrats d’apprentissage, devant la Fonction publique d’État (FPE, 42%) et la Fonction publique hospitalière (FPH, 4%).

La Fonction publique comme préparation à l’enseignement supérieur

En termes de diplômes, le profil des nouveaux apprentis de la Fonction publique évolue peu. Ainsi, 32% d’entre eux sont titulaires d’un diplôme de l’enseignement supérieur, ce qui représente une augmentation d’un point par rapport à 2016.

La proportion de nouveaux apprentis disposant d’un diplôme inférieur au niveau bac ou sans diplôme est elle stable, à 31%. Il est à noter que plus de 50% des nouveaux contrats d’apprentissage se font dans le cadre de la préparation d’un diplôme de l’enseignement supérieur.

Des contrats plus courts

Dans la continuité de l’évolution depuis, la durée des contrats d’apprentissage signés en 2017 raccourcit encore par rapport à 2016. Ainsi, 37% de ces contrats ont une durée inférieure ou égale à un an, alors que cette proportion était de 36% en 2016 et de 33% en 2015. Seuls 6% d’entre eux ont une durée supérieure à deux ans.

Par ailleurs, au sein de la FPT, c’est le bloc communal qui reste l’employeur majoritaire. Ce sont ainsi les communes qui recrutent le plus, avec près de six nouveaux apprentis sur dix, devant les départements (13%) et les régions (7%).

Plus d’apprentis en situation de handicap et une part d’apprentis stable

730 nouveaux apprentis en situation de handicap ont été recrutés en 2017. Cela représente une hausse de 20% comparé à 2016, et porte la part de personnes handicapées parmi les nouveaux apprentis de la Fonction publique à 5,2%, contre 4,7% en 2016.

Enfin, la proportion de femmes reste globalement stable, à 56% dans la FPE, 46% dans la FPT, mais seulement 60% dans la FPH, en recul par rapport aux 64% enregistrés en 2016.

Téléchargez l’intégralité de l’étude de la DGAFP ici.