Quel futur pour le Compte Personnel d’Activité ?

Le CPA (Compte Personnel d’Activité) est l’une des réformes phares de la loi Travail implantée en août 2016 par Myriam El Khomri, ministre du Travail, de la Formation professionnelle et du Dialogue social.

Le CPA a avant tout un attrait pratique : il réunit le CPF (Compte Personnel de Formation), le C3P (Compte Prévention Pénibilité), les heures de formation, les points au titre de pénibilité, les droits à l’assurance chômage etc.

En cas de changement de situation personnelle ou professionnelle, les salariés et chômeurs peuvent ainsi accéder à leurs droits en seulement quelques clics.

Mis en place depuis le 12 janvier 2017 seulement, le CPA connaît déjà un succès retentissant : en un mois, plus de 130,000 Français ont souhaité accéder à ce droit.

Myriam El-Kohmri se réjouit de ce succès, déclarant que : « l’ensemble des organisations s’engagent dans cette démarche. La loi donne une valeur officielle à la concertation avec les partenaires sociaux. C’est la marque d’une solide confiance dans la démocratie sociale. Et j’en suis convaincue, ensemble, nous parviendrons à inscrire le CPA dans la durée et à le faire grandir. »

Face à cet engouement, Myriam El Khomri et Clotilde Valter, secrétaire d’Etat chargée de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage, ont lancé une réunion consacrée au futur du CPA.

La réunion a été tenue en présence de cinq organisations syndicales (CGT, CFDT, FO, CFE-CGC et CFTC) et de trois organisations patronales (MEDEF, CPME, U2P) afin de s’assurer de la représentation de tous les partis.

La séance s’est articulée autour de deux thèmes majeurs :

  • La sécurisation des parcours professionnels, avec un travail sur les freins à l’emploi tels que le logement, la garde d’enfants ou la mobilité,
  • La dimension temporelle du CPA qui doit devenir une référence numérique à l’avenir.

Suite à cette discussion, une synthèse de débat a été présentée au CNEFOP.