|
Getting your Trinity Audio player ready...
|
Le Conseil d’orientation de l’emploi (COE) a publié un troisième rapport pour rendre compte de son étude sur l’automatisation, la numérisation et l’emploi.
Son objectif est d’établir un diagnostic des changements induits par les avancées technologiques et de leurs conséquences sur l’emploi, le travail et les besoins en compétences. Ce troisième rapport se pense particulièrement sur l’impact de automatisation et la numérisation sur le travail.
La numérisation au cœur de l’emploi
Dans quelle mesure la robotique et la numérisation ont-elles influencé l’emploi ? Plusieurs études ont déjà été menées pour répondre à cette question. Les résultats de celle menée par le Conseil d’orientation de l’emploi démontre que 10% des emplois sont vulnérables dans le contexte d’automatisation. D’un autre côté, 50% devraient voir leur contenu transformé d’ici 15 ans.
Aujourd’hui, 9% à 47% des métiers seraient influencés de près ou de loin par la révolution numérique. Cette situation concerne surtout les informaticiens, les data scientists ou encore les spécialistes de données. Certains métiers comme l’aide à domicile, l’artisanat etc. seraient moins concernés par l’automatisation comme les plombiers, les nourrices, etc.
La robotisation ne remplacera pas l’humain
Malgré l’évolution de la technologie, les robots ne vont pas remplacer l’homme. Ils s’occuperont des tâches pénibles et répétitives pour permettre à l’homme d’améliorer ses compétences.
Selon le syndicat professionnel Symop, la robotisation permet ainsi d’augmenter la productivité du tissu industriel des pays développés pour éviter la délocalisation. Aujourd’hui, l’Allemagne utilise deux fois plus de robots industriels que la France selon les résultats d’une étude menée par l’International Federation of Robotics, alors qu’elle présente une situation de travail confortable.
Quel impact pour le secteur tertiaire ?
Dans le domaine de l’emploi tertiaire, l’intelligence artificielle ne risque pas d’impacter de manière négative les emplois. Comme pour l’introduction de l’ordinateur dans les années 80, l’intelligence artificielle ne fera qu’aider les employés dans l’exécution de leurs activités. Les salariés peuvent ainsi s’atteler à des tâches plus nobles.
Grâce à la robotique et à la numérisation, l’homme s’adaptera au contexte d’emploi de plus en plus dynamique. Le but n’est pas de changer d’employeurs pendant la vie professionnelle, mais d’exercer plusieurs métiers. Pour s’intégrer dans ce nouvel environnement marqué par la numérisation, l’homme devra apprendre tout au long de sa vie.
Consulter la synthèse du rapport du Conseil d’orientation de l’emploi sur « L’impact sur le travail » de l’automatisation et la numérisation ici.
