|
Getting your Trinity Audio player ready...
|
Les dirigeants des 100 plus grandes entreprises françaises et de plusieurs associations d’insertion dans l’emploi étaient réunis par le M. Macron ce mardi 17 juillet. Le chef de l’État les a reçus à l’Elysée pour appeler les entreprises à plus recruter parmi les jeunes issus des quartiers défavorisés. Face à des dirigeants comme Alexandre Bompard (Carrefour), Michel-Edouard Leclerc, Stéphane Richard (Orange) ou Guillaume Pépy (SCNF), il a lancé un appel aux entreprises pour les inciter à embaucher et à jouer le jeu des réformes. « L’État ne peut pas tout », a-t-il ainsi rappelé.
Emmanuel Macron veut lutter contre la fracture
Emmanuel Macron a présenté son constat sur la situation de la France. « Un pays ne peut pas réussir quand seulement quelques uns réussissent ». Souhaitant éviter que la France n’emprunte le même chemin que le Royaume-Uni, le président de la République a appelé les entreprises à « prendre leur part » de la lutte contre le chômage chronique.
Pour cela, elles devraient, à l’écouter, créer des emplois particulièrement dans les quartiers défavorisés et dans les territoires en difficulté. Pour M. Macron, l’émancipation passe par le travail, et c’est donc l’accès à l’emploi qui permettra à certaines populations défavorisées de mieux s’intégrer à la société. C’est notamment à travers l’apprentissage que le président français aimerait que les entreprises embauchent, et pas uniquement dans les grandes villes.
L’insertion, déjà une préoccupation pour certaines entreprises
Certains chefs d’entreprise présents ont pris la parole pour présenter leurs initiatives en matière d’insertion. Les PDG de BNP Paribas, Total, La Poste et Danone ont ainsi exposé les actions que mènent leurs entreprises pour insérer des jeunes par l’emploi.
De son côté, M. Macron n’a pas fixé d’objectifs précis de nombre d’emplois à créer. Il a en revanche annoncé qu’il allait réunir ces mêmes entreprises 2 fois par an pour effectuer des points d’étape. Par ailleurs, il a confirmé la réalisation d’opérations de testing pour évaluer les discriminations à l’embauche dans 400 grandes entreprises à partir du mois de septembre.
