Les Missions locales et les CMA s’unissent pour l’apprentissage

Getting your Trinity Audio player ready...

L’Union nationale des Missions locales et les Chambres des métiers et de l’artisanat ont signé une convention de partenariat pour développer l’apprentissage. Les deux réseaux souhaitent ainsi mettre en cohérence leurs actions pour permettre à plus de jeunes d’entrer en apprentissage tout en répondant aux besoins de recrutement des entreprises.

Un nouvel élan pour un partenariat renouvelé entre Missions locales et CMA

La convention signée entre les Missions locales et les Chambres des métiers vise à donner un nouveau souffle à la collaboration entre les deux réseaux. L’accord les unissant jusqu’ici a en effet été rendu caduque par la disparition du Conseil national des Missions locales.

Le nouvel accord fixe un cadre à la collaboration entre les deux structures pour l’orientation, l’information et l’accompagnement des jeunes vers des dispositifs favorisant leur insertion professionnelle. L’objectif est d’impliquer davantage encore les membres du réseau des Missions locales et à inscrire leur offre de services dans le cadre de ce partenariat. D’après Jean-Patrick Gille, président de l’UNML, 60% des Missions locales travaillent déjà avec les CMA.

Développer l’apprentissage par un travail commun au niveau local

La convention signée incite les acteurs locaux à mutualiser et à échanger leurs ressources, à coordonner les offres de services de chaque réseau et à organiser des rencontres régulières. Elle les encourage également à désigner des référents sur des sujets comme l’orientation, l’apprentissage, la formation ou le lien avec les entreprises.

Trois grandes thématiques sont mises en avant. La première est l’orientation des jeunes, à travers des actions communes de communication et d’intervention des ambassadeurs de l’apprentissage des Chambres des métiers. La deuxième est la promotion de l’accès à l’apprentissage, en permettant par exemple de combiner les dispositifs proposés par les deux réseaux. Enfin, la troisième est l’insertion professionnelle, à travers notamment l’appui des entreprises.

Jean-Patrick Gille a insisté sur sa volonté de rester dans une démarche qualitative, en s’appuyant sur l’une des forces des Missions locales, l’accompagnement des jeunes.