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Le chômage en Île-de-France touche davantage les jeunes actifs. À cause de leur faible qualification et/ou de leur manque d’expériences, leur vie active est marquée par la précarité : alternance, intérim, contrats à durée déterminée, stages, chômage, etc.
Des dispositifs spécifiques ont été développés dans le but d’accompagner ces jeunes peu diplômés dans leur insertion professionnelle. Chaque année, des dizaines de milliers de jeunes franciliens profitent de ce dispositif d’accompagnement ou des aides à l’emploi.
Selon la note trimestrielle du Service études, statistiques, évaluation de la Direccte Île-de-France, la crise économique de 2008 a boosté la demande d’emploi des jeunes de moins de 25 ans.
De la fin 2008 jusqu’à la fin 2009, le nombre de jeunes franciliens demandeurs d’emploi (catégorie A, B ou C) a augmenté de 27 %. Ce nombre a encore augmenté entre septembre 2013 et décembre 2015 pour passer légèrement à la baisse en 2016.
Fin 2016, quelque 94 000 jeunes franciliens demandeurs d’emploi étaient inscrits sur les listes de Pôle emploi.
Toujours selon ce document de synthèse, 50 % des jeunes franciliens (16 à 25 ans) sont sur le marché du travail. Le taux de chômage des jeunes actifs est deux fois plus élevé que celui des actifs franciliens (tous âges confondus).
À la fin de l’année 2016, environ 44 % des jeunes actifs inscrits à Pôle emploi (catégories A, B et C) ne possèdent qu’un BEP ou un CAP.