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D’après une note publiée par le Cereq (Centre d’Etudes et de Recherches sur les Qualifications), c’est la façon dont le travail est organisé et exercé au sein d’une entreprise qui détermine en majeure partie l’accès des employés aux formations par l’apprentissage, qu’elles soient formelles ou informelles.
Apprentissage informel ou formel, c’est quoi ?
On dit qu’une formation est informelle quand elle se fait sur le tas et n’est ni structurée, ni organisée. L’entraide solidaire entre salariés et le compagnonnage font partie de cette catégorie d’apprentissage. La formation formelle ou « organisée » est comme son nom l’indique bien structurée et intentionnelle. Les stages, les séminaires, les conférences et les autoformations en font partie.
Un accès inéquitable à la formation
D’après les résultats de l’étude, les employés qui occupent des postes moins qualifiés et qui bénéficient d’une dynamique de travail favorisant les apprentissages informels accèdent plus facilement à une formation organisée. Ainsi, même si les caractéristiques du salarié ou de l’entreprise (CSP, âge…) sont souvent considérées comme la première explication des inégalités d’accès à la formation, ce sont surtout les conditions liées au travail qui déterminent les chances que possède chaque salarié à accéder à une formation.
Pas de concurrence avec le contrat d’apprentissage
Par ailleurs, la note du Cerq montre également l’absence de concurrence entre les formations organisées et les contrats d’apprentissage. Ces deux formes d’apprentissage ont aujourd’hui tendance à co-habiter. Les employés qui bénéficient d’une dynamique de travail sont les plus enclins à la formation organisée. A contrario, ceux dont les conditions de travail sont moins propices accèdent moins aux formations.
