Nouveau décret pour tenter de réduire le chômage grâce à l’alternance

Le contrat de professionnalisation se modifie afin d’aider davantage les chômeurs à accéder à l’emploi plus rapidement. L’idée est de réduire le chômage grâce à l’alternance.

Comprendre le contrat de professionnalisation

L’idée globale de ce projet lancé en 2016 est de présenter une version simplifiée du contrat de professionnalisation. Il permet d’alterner formation théorique et formation pratique. Il s’adresse aux jeunes âgés de 16 a 25 ans, demandeurs d’emploi de plus de 26 ans inscrits a Pôle emploi ainsi qu’aux chômeurs bénéficiant de minima sociaux, aux bénéficiaires du revenu de solidarité active (RSA), de l’allocation de solidarité spécifique (ASS) ou de l’allocation aux adultes handicapés (AAH) mais également aux personnes ayant bénéficié d’un contrat aidé (contrat unique d’insertion – CUI).

Aujourd’hui, on souhaite que le contrat de professionnalisation agisse davantage en faveur des chômeurs peu qualifiés.

Changements en mars 2017

Dispositif courroné de succès avec 195 300 nouveaux contrats en 2016, il semblerait que seulement 30% des bénéficiaires soient en réalité des chômeurs.

Ainsi, le gouvernement souhaite proposer un assouplissement du contrat de professionnalisation jusqu’à décembre 2017. Le panel de formations éligibles va donc se diversifier : jusqu’à la fin de l’année, « tout type d’actions de formation » qui « s’inscrivent dans une visée qualifiante » sera accessible.

De cette façon, les entreprises peuvent offrir des contrats sur-mesure qui forment le chômeur sur des blocs de compétences adaptés directement aux besoins du poste.

Le contrat de professionnalisation permettrait ainsi d’ »embaucher d’emblée un salarié qui sera formé au plus près des besoins réels du terrain ».