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A la fin d’un mois d’août 2017 et sur 12 mois glissants, la baisse du nombre de défaillances d’entreprises se confirme, affichant un retrait de 7,3% sur un an. Le nombre d’entreprises placées en redressement ou liquidation judiciaires directes est ainsi passé de 59 452 à 55 104 entités sur cette période.
La tendance à la baisse du nombre de défaillances est beaucoup plus marquée pour les entreprises individuelles avec -8,9% contre -7,1% chez les sociétés commerciales.
Baisse des défaillances selon les entreprises, les régions et les secteurs d’activité
Les entreprises les plus jeunes sont celles qui ont le plus bénéficié de la baisse avec -8,8% pour celles qui ont moins de 3 ans et -12,2% pour les entités de 3 à 5 ans. En outre, la situation s’est améliorée du côté du nombre total d’emplois menacés par les défaillances qui a reculé de -0,6%.
Au niveau des régions, toutes affichent un taux de défaillance oscillant entre 0,5% et 0,7%, à part les Hauts-de-France qui enregistre un taux de 0,8%. L’ensemble des régions métropolitaines continuent en outre de profiter d’une diminution des défaillances, le Val-de-Loire ayant d’ailleurs atteint le maximum de -17,8%.
Par secteur, il y a plus de contrastes dans les évolutions. En effet, le BTP affiche une baisse de -13,9% contre -13,7% pour les services financiers, tandis que des hausses du nombre d’entreprises placées en redressement ou liquidation sont constatées dans certains secteurs comme les télécommunications (+9,9%) ou encore le secteur Bois, carton et imprimerie (+9,8%).
Focus sur la situation des entreprises de l’industrie agroalimentaire
L’industrie agroalimentaire (hors viandes et alcools) génère environ 2/3 des créations et disparitions d’entreprises du secteur. Cette activité reste pourtant sur une tendance légèrement baissière avec un Indice de Dynamisme Économique inférieur à 1 pour les huit dernières années, ce qui signifie que moins d’une entreprise se crée pour une entreprise qui disparait.
Sur la période avril 2009- avril 2017, ce sous-secteur intégrant une multitude d’activités hétérogènes a ainsi connu une perte globale de 4 400 entreprises.
Le segment de la Boulangerie-pâtisserie représente une part importante dans les mouvements d’entreprises de l’ensemble sectoriel puisqu’il présente en moyenne 87% des créations et 86% des disparitions d’entreprises dont 93,5% de liquidations.
En outre, depuis 5 ans, le segment de la Boulangerie pâtisserie a connu une crise provoquée par le repli des créations d’entreprises, en parallèle avec une hausse significative des défaillances. En effet, cette activité est pour l’essentiel composée de petites structures n’arrivant pas à concurrencer l’offre des grandes surfaces et chaînes spécialisées qui affichent une plus grande puissance productive et financière. Enfin, ce segment est aussi influencé par les évolutions générales des habitudes de consommation.
