L’appli CPF officiellement lancée

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La nouvelle application mobile « moncompteformation » a été officiellement lancée ce jeudi à l’occasion d’un évènement au forum des Halles à Paris, en présence de la ministre du Travail Muriel Pénicaud et du Premier ministre Édouard Philippe.

Mise en ligne de l’appli CPF

La mise en ligne de l’application « moncompteformation », souvent appelée « appli CPF », a enfin eu lieu. Attendue depuis plusieurs mois, elle a été annoncée jeudi 21 novembre par le gouvernement.

Ce nouvel outil prend la forme d’une application disponible sur smartphone et tablette et d’un site internet dédiés à la formation tout au long de la vie professionnelle.

Pour Muriel Pénicaud, il s’agit là d’une « vraie révolution ». Cette application va « permettre à notre pays d’entrer dans une société de compétences », avait-elle déclaré au Journal du dimanche daté du 17 novembre, en rappelant qu’« un métier sur deux évoluera profondément d’ici dix ans ».

La concrétisation de la réforme du CPF

Le lancement de « moncompteformation » concrétise la réforme du CPF et sa monétisation, instaurée par la loi Avenir professionnel du 5 septembre 2018. Les salariés auront ainsi accès directement à toute l’offre de formation disponible.

La ministre du Travail espère ainsi favoriser la formation tout au long de la vie professionnelle, un droit actuellement peu utilisé. Le CPF « existait depuis 2015, mais il était virtuel : à peine 2 missions de Français l’ont utilisé », a-t-elle expliqué, ajoutant que « dès jeudi, ce droit devient réel pour 25 millions de salariés ».

Une application CPF conçue par la Caisse des dépôts

L’application « moncompteformation » a été conçue par la Caisse des dépôts. Son principal objectif est de favoriser la fluidité des relations entre les actifs à la recherche d’une formation et les organismes qui en proposent.

Les conditions d’utilisation avaient déjà été présentées avant l’été par la CDC. Outre la sécurisation du parcours de l’usager et la prévention de la fraude, elles visent à garantir des délais de réponse réduits de la part des prestataires de formation mais aussi des bénéficiaires.