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Le ministère du Travail vient de publier l’appel à projet pour le nouveau dispositif Prépas apprentissage. Financée par le PIC (Plan d’investissement dans les compétences), cette mesure doit permettre à des jeunes, souvent insuffisamment préparés actuellement, de réussir leur entrée en apprentissage. Elle leur offrira un accompagnement spécifique et s’adressera en priorité aux jeunes ayant atteint, au plus, un niveau V, notamment ceux qui sont en situation de handicap ou qui résident en QPV (Quartier prioritaire de la ville) ou en ZRR (Zone de revitalisation rurale). Nous vous présentons ici les points points-clés de l’appel à projets.
Qui peut soumettre un projet ?
Tout CFA ou groupement de CFA ou organisme compétent en matière d’insertion professionnelle et d’apprentissage et associé à au moins un CFA.
Quel accompagnement, quel parcours peuvent être proposés ?
Les organismes sont libres d’imaginer ce qui leur semble le plus adapté. La durée des parcours pourra varier de quelques jours à plusieurs mois. L’accompagnement doit permettre d’identifier les compétences et les connaissances du jeune, de développer ses pré-requis relationnels et de sécuriser son entrée en contrat d’apprentissage.
A qui les prépas apprentissage sont-elles destinées ?
La priorité sera donnée aux projets ciblant les jeunes dont le niveau de qualification est inférieur au niveau IV et tout particulièrement lorsqu’ils résident dans les quartiers de la Politique de la ville (QPV) ou les zones rurales défavorisée.
Quels sont les coûts éligibles ?
Tous les coûts d’études et d’ingénierie, d’accompagnement, de coordination, de suivi, d’évaluation, etc, sont éligibles, au contraire de l’acquisition de terrains ou des investissements immobilier.
Quels sont les critères de sélection ?
Un comité de sélection présidé par la ministre ou son représentant sélectionnera les projets en tenant compte de la crédibilité du porteur de projet ou du consortium qui le conduit, de la qualité de la gouvernance et du modèle économique, de la densité des partenariats territoriaux ou sectoriels, de la pertinence de la proposition, de l’ambition expérimentale et novatrice du projet, y compris les modes d’évaluation.
Quels financements peuvent être obtenus ?
Le montant des subventions n’est pas plafonné, mais le financement accordé par l’État et par ses opérateurs ne pourra dépasser 80% du budget total. Une convention sera signée avec les lauréats qui précisera le rythme des versements, les modalités de communication et d’évaluation, etc.
Consultez l’appel à projet du ministère du Travail ici ou ici.