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La Fédération française des groupements d’employeurs pour l’insertion et la qualification (Geiq) promeut actuellement (du 11 au 13 mars) son dispositif d’insertion des publics éloignés de l’emploi vers l’alternance, avec plus de 80 événements sur toute la France.
Faire connaître le contrat de professionnalisation
Par cette quatrième édition, les Geiq entendent en effet se faire davantage connaître du grand public en raison des difficultés croissantes de recrutement auxquelles ces structures font face. Francis Lévy, secrétaire général de la Fédération, explique ainsi que « pour les secteurs et entreprises qui sont dans les groupements d’employeurs, le plus dur est de trouver des candidats. Le recrutement leur prend plus de temps. C’est un effet de la baisse du chômage ».
Favoriser l’embauche des publics prioritaires
Aujourd’hui, il existe 169 groupements d’employeurs regroupant plus de 6.700 entreprises adhérentes. Elles proviennent de 20 filières professionnelles, dont le BTP, la propreté, les transports, ou encore les métiers de service. L’enjeu, pour la Fédération des groupements d’employeurs, est aussi de faire connaître cette modalité d’insertion à d’autres secteurs professionnels.
La Fédération des Geiq met en avant tout l’intérêt de ce dispositif pour réinsérer les publics prioritaires (chômeurs de longue durée, bénéficiaires de minimas sociaux, travailleurs handicapés, jeunes sans qualification…). La particularité de la formule est de prendre la forme d’un contrat de professionnalisation de 6 à 24 mois, ce qui permet au bénéficiaire d’être rémunéré tout en étant formé. Le tout avec avec un emploi durable à la clé, puisque 70% des personnes ayant suivi ces parcours ont été embauchées en 2018, soit 8.711 salariés, selon le réseau. Dans le cadre du plan d’investissement dans les compétences (PIC), les Geiq ont obtenu des aides d’État supplémentaires, qui doivent être portées de 3 à 6 millions d’euros entre 2018 et 2022.