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Carole Grandjean, la ministre déléguée chargée de l’Enseignement et de la Formation professionnels, a confirmé le prolongement en 2024, sous sa forme actuelle, de l’aide exceptionnelle de 6 000€ pour les employeurs qui recrutent des alternants en contrat d’apprentissage ou en contrat de professionnalisation. Pour rappel, ce dispositif temporaire avait pris cours en 2022 en remplacement de l’aide exceptionnelle mise en place suite à la crise du Covid.
Le prolongement de l’aide, une bonne nouvelle pour les entreprises
A l’occasion des premières assises de l’apprentissage, qui ont eu lieu le 7 novembre, la ministre a annoncé le maintien en 2024 de l’aide exceptionnelle à l’embauche d’alternants mise en place en 2023. Il s’agit là d’une très bonne nouvelle pour les entreprises susceptibles de recruter des apprentis.
En effet, la baisse de cette aide de plus en plus contestée était envisagée par certains membres de la majorité présidentielle comme une des pistes permettant de réduire les dépenses publiques. L’idée la plus évoquée était de limiter son champ d’application à l’embauche d’apprentis de niveau bac+2 ou inférieur.
Mais, dans l’objectif d’atteindre l’objectif symbolique du million d’apprentis par an d’ici la fin du quinquennat fixé par le président de la République, l’aide unique sera donc finalement maintenue en l’état en 2024, sans restrictions nouvelles.
Une aide temporaire renouvelée chaque année
L’aide exceptionnelle à l’embauche d’alternants (en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation) avait été initialement mise en place en 2020 pour soutenir l’apprentissage pendant la crise sanitaire du coronavirus. Son montant variait alors selon l’âge de l’apprenti (5000 euros pour un apprenti mineur et 8000 euros pour un apprenti majeur).
Elle a été ensuite prolongée puis transformée en 2023 en aide unique d’un montant de 6000 euros, dans une logique de pérennisation des aides à l’apprentissage, malgré les effets d’aubaine et le coût pour les finances publiques.
Le gouvernement a d’hors et déjà annoncé le maintien de cette aide temporaire pendant « toute la durée du quinquennat », sans garantie toutefois que ses modalités d’application seraient les mêmes au-delà au 31 décembre 2024.
Par ailleurs, le dispositif d’aide unique à l’apprentissage créée en 2019 suite à aux réformes de la loi « Avenir professionnel » reste maintenu pour les employeurs qui en remplissent les conditions d’attribution.